Extraits des derniers ouvrages de Jean-Pierre.

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L’amour en culottes courtes - 17 €

316 pages de surprises, d’humour, de tendresse. À déguster, le cœur barbouillé d’émotions !

L’amour en culottes courtes

 Extraits :

–On l'enterre demain à 10h.

 

–Déjà ! Elle pourrait attendre qu'il soit refroidi.

 

–Mais, il est mort hier.

 

–Ma pauvre, si vous saviez !

 

–Dites-moi voir !

 

–Ils étaient tous les deux dans leur champ pour arracher les betteraves.

Tout d'un coup, l'Henriette se retourne et qu'est-ce qu'elle voit ? Plus de Félix !

Elle l' aperçoit étendu au milieu des betteraves. Elle s'approche de lui, elle l'appelle, elle le secoue, rien… Le Félix ne répond pas. Vous la connaissez, c'est une maîtresse femme !

Elle ramasse son Félix, le met dans la brouette et le ramène à la maison. Là, elle l'étend sur le lit de la salle à manger.

Elle court chez l'Adrienne, sa voisine pour lui demander de s'occuper du Félix pendant qu'elle va « au docteur » et chez le curé pour les prévenir.

Cher Papa - 17 €

230 pages, une fontaine de tendresse et d’émotions. « La nature est la partie visible du jardin de Dieu… ».

Cher Papa

Extraits :

Sous le regard moqueur et amusé des gamins qui, le premier jour, m'observent en souriant, je passe un examen d'entrée plutôt réussi dans ma nouvelle communauté.

Le repas terminé, les élèves de « Madame Violette », les Grands, par équipe de deux, lavent les assiettes au robinet situé à l'extérieur du réfectoire, utilisant pour cela une poignée de bourre de coco, imprégnée de savon de Marseille. 

J'ai tout à apprendre. Je veux connaître ce pays… Connaître un pays n'est-ce pas d'abord découvrir, connaître et aimer ceux qui y vivent ?

13h30, au coup de sifflet de Christian Tapoto, les enfants arrivent de tous côtés. Après la cantine, il s'égaient, pour la plupart, dans la brousse environnante à la recherche de quelques mangues ou des oranges dont ils sont 

si friands.

Comment ne pas perdre la tête - 17 € 

270 pages. Un roman historique. Un carrefour de la vie de la première moitié du XXème siècle, de1900 à 1945, où la "Grande Histoire" s'emballe et provoque ce cataclysme humain qui, lentement s'éloigne sur la pointe des pieds, pour se faire oublier...

Que la réalité ! Que des témoignages oraux ou écrits de ces héros anonymes qui ont construit, avec leur sang et leurs peines, le socle de notre quotidien...

Extraits 

Tourbillon froufroutant d'insolente insouciance… Bruissant  de riches étoffes, ruisselant de fragrances des parfums à la mode… La Belle Époque s'enivre d'exubérances de luxe, de fortunes faciles, d'une débauche de réalisations délirantes…

Bien à l'abri dans les coulisses de cette superbe comédie humaine, s'enracinent, nourrissent et explosent les ferments de la peur, de la haine, de la jalousie… La Belle Époque creuse les tranchées de la guerre 14-18 et prépare l'avènement des Années Folles submergées de ruisseaux d'absinthe, de torrents de Banania et de marées de "gros rouge"...

 

Elles seront bientôt bâillonnées, attachées au poteau d'exécution et fusillées par les nazis dans un petit matin brumeux sur lequel, 70 années plus tard, le soleil n'a toujours pas daigné se lever…

 

Le " Village Comtois"… Un rendez-vous improbable !

Dans cette insignifiante parcelle de la Terre de France, éprise de liberté, naîtront et s'inviteront les acteurs d'un séisme à la fois impensable et surréaliste...

Et pourtant, les promesses de bonheur et de tendresse illuminent, malgrét tout, l'avenir de Jeanne et de Louis…

Comment ne pas perdre la tête

Dans un grand vent de nous… - 17 €

260 pages... Un rendez-vous troublant avec votre intimité, au pays des rêves et des espoirs de « Bonheur à Deux »...

ISBN : 978-2-918883-00-5

Les Années 60... Toute une époque !

 

Notre jeunesse et notre insouciance s'éloignent en mème temps que nos illusions se noient dans la hantise de la Guerre d'Algérie... cette guerre qui a toujours refusé son nom... jusqu'en 1962, l'année de la "Libération des Jeunes Appelés".

 

1963- La "Vraie Vie", le quotidien de la société pastorale enracinée sur le fameux Plateau des Mille Étangs.

 

Mon coeur de maître d'école a battu durant 3 années à l'unisson de cette "Vie autrement", dans ce pays que se disputent le diable et le bon Dieu...

Une vie aujourd'hui totalement disparue, engloutie dans les méandres de la modernité.

 

"Depuis longtemps ils en rêvaient

De la ville et de ses secrets

Du formica et du ciné"

 

                                                          " Pourtant, que la montagne est belle".       Jean Ferrat

 

Et puis... Tout le reste !

Dans un grand vent de nous…

Maître d’école tout simplement - 17 €

236 pages « Nous n’aurons plus jamais notre âme de ce soir »... Anna de Noailles.

Maître d’école tout simplement

 Extraits

 

Nous nous retrouvons donc en " poste double » appellation brevetée, sans être mariés. Généralement, ces écoles sont réservées aux couples. L'éloignement et l'inconfort des lieux, réputé dans le milieu, empêchent les postulants titulaires de se porter candidats à cette affectation

Notre école est située sur un plateau élevé, à 800 m d'altitude, dans une zone de "petite montagne », sur le versant sud des Vosges.

 

Je descends lentement, une à une, les marches de l'escalier, ma main gauche caresse la rampe. Je suis perdu dans mes pensées et confusément perplexe, soucieux, dubitatif. Il n'y a rien… Je n'ai rien… Nous n'avons rien...!

Meuh-cancoillotte.fr - 15 €

150 pages... Meuh-cancoillotte.fr, une adresse internet à laquelle, Julie, ma vache, ne veut plus répondre. Elle est très fâchée parce que les Bobos et les Z’intellos veulent l’empêcher de roter et de péter….

Je me suis déguisé en vache et exprimé ma révolte contre le "foutage de gueule" que l'on nous impose aujourd'hui !

meuh-cancoillotte.fr

Résumé / Extrait :

La plupart des villages ne comprenaient que des fermes plus ou moins importantes, alignées comme des petits soldats le long de la « Grande Rue ». Depuis le début des années 60… 1964… Ils quittent un à un le pays Pour s’en aller gagner leur vie Loin de la terre où ils sont nés Depuis longtemps ils en rêvaient De la ville et de ses secrets Du formica et du ciné….

La prestigieuse Académie Française, soucieuse de dépoussiérer, renouveler, rajeunir, moderniser… cette pauvre langue française se rangera sous la bannière des technocrates qui officient dans les méandres du Ministère de l’Éducation Nationale manifestement attentifs aux progrès considérables nécessaires à la transmission de notre chère langue française… Enfin modernisée !

Noir et Blanc, la couleur des années 50 - 17 €

229 pages ... L'après-guerre, la soupe aux orties sauvages et à la grimace, les années tais-toi, ferme ta gueule et bosse ! Des patates tous les jours ! Mais alors ! Qu’est ce qu’on a rigolé !

Noir et Blanc, la couleur des années 50

Extraits

 

14 ans, le Certificat d'Études Primaires… C'est bien gamin !

Les foins, la moisson et les regains rentrés, maintenant, au boulot !

Il faut rentrer des sous à la maison.

 

Les joies, les douleurs, les coups de gueule, les petits bonheurs picorés ça et là… Tout se mêle.

Flotte ici la saveur du quotidien qui se passe facilement de viande, de messe, de tendresse

 

La ferme voisine n'assure que le lait et les patates.

 

18 ans, euphorique ivresse d'interdits, les décolletés de Gina Lolobrigida et de Brigitte Bardot affolent les compteurs de nos pulsations cardiaques… et pas que...

 

19 ans ! Conseil de Révision…

Bon pour le service !

J'en ai deux, comme papa ... Bon aussi pour les filles !

 

Demain les gars, en route pour la guerre d'Algérie !

–Mais Monsieur… !

–Ta gueule !

 

...La majorité c'est 21 ans…

 

Mais même en noir et blanc, les rêves d'amour se parent de la couleur de l'espoir !!!

 

Nous, les ventres à patates 

Écrit par Jean Pierre Biot et promu sur France 2

 

17 € - 225 pages - ISBN : 978-2-918883-36-4

Extraits

L'accoucheuse me tient par les pieds, tête en bas et me tape sur les fesses pour accueillir mon premier cri, mes premiers pleurs.

Au même moment, Hitler n'a pas besoin de ce traitement de faveur pour hurler sa haine et son mépris pour l'humanité.

 

Mon père avait 25 ans lorsqu'il fut mobilisé, comme tout un chacun. Son beau-père souhaitait le récupérer pour assurer la pérennité de sa ferme, désertée par ses enfants mais, mon père bûcheron, abandonna sa hache, son passe-partout et décida de fuir pour s'engager dans l'armée. Le jeune couple s'installa donc à Lure, une petite ville Sous Préfecture du département, où est installé, naturellement, un régiment. Nous sommes sur le fameux "Front de l'est".

 

Après bien des péripéties, la guerre se termine enfin si l'on peut dire.

La guerre, la guerre, la guerre et encore la guerre... les conversations tournent autour de cet inépuisable sujet savamment entretenu par la TSF.

Le poste de radio est devenu le centre de la maisonnée de cette époque. Il déverse chaque jour des informations provenant du monde entier. Quand les Grands l'écoutent, nous, les Petits, c'est silence…

–Tais-toi j'écoute le poste !

Seule ma petite sœur se hasarde parfois à troubler cette "cérémonie" par quelques larmes sonores.

–Ah, celle-là !

–Mais, c'est rien, elle est trop petite pour comprendre, elle a peut-être mal quelque part !

–Ma foi non ! Elle n'a rien, mais parce que c'est ta fille… !

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