Écrivain populaire régional depuis 25 ans...
Également, par le passé, créateur de nombreuses réalisations dans les domaines variés et culturels comme les « Sons et Lumières » de la Font à Lure… Ou la réalisation d’émissions de télévision pour le Rectorat de Besançon… Et encore la création de montages audio visuels, poétiques ou réalistes, sur la vie et le travail de tous les jours des gens d’ici, dans les années
50-60... C’était hier…!
Écrivain depuis 25 ans… Un pied dans le monde paysan, un pied dans le monde ouvrier, Jean-Pierre Biot,
« passeur d’émotions », nous invite à les partager et réveiller dans l’intimité de chacun, ces délicieux moments qui s’incrustent dans le cœur des amoureux de la vie et des gens !
Portrait de Jean-Pierre Biot, un écrivain aux vies dignes… d'un roman.
L'écrivain régional, dont les racines sont profondément ancrées à Lure, vient d'éditer son 16e roman :
"Dans un grand vent de nous…"
Un ouvrage largement autobiographique dans lequel il revient sur ses années de jeune instituteur. Un plaisir de lecture, par un auteur dont la vie est aussi… un roman !
« Ce dimanche 5 octobre 1958, je vis un rêve… Plus qu'un rêve… J'ai atteint le Graal !
Je rentre à l'École Normale de Vesoul… »
Sa vie d'instituteur, Jean-Pierre Biot l'a racontée dès son premier roman : "Maître d'École tout simplement", paru en 2003 chez L'HARMATTAN. L'ouvrage figura longtemps dans la liste des meilleures ventes de la maison d'édition parisienne.
Cette vocation, la pédagogie, revient dans toute l'œuvre de notre auteur, en filigrane ou directement comme dans ce dernier roman, son 16e en près de 20 ans. Sans compter les nombreux ouvrages documentaires sur les Vallées des Vosges Saônoises ou sur l'histoire de notre hebdomadaire:
"Un siècle de Petites Affiches".
Une coédition qu'il a publiée dans le même temps. Tous, dans cette maison d'éditions qu'il avait rapidement fondée : "La Noue Gavigné", du nom de la ferme de Saint-Germain où il a longtemps vécu.
De là à comparer Jean-Pierre Biot à, -dans un autre genre–Amélie Nothomb, la célèbre écrivaine qui sort un nouveau roman à chaque rentrée littéraire... il n'y a qu'un pas, vite franchi, auquel l'intéressé nous répond par un sourire amusé.
L'art du rebond
Si l'École Normale a été l'Alpha pour Jean-Pierre Biot, un bon élève issu d'une modeste famille luronne, elle n'en a pas été l'Oméga. Passionné de photographie, il a claqué définitivement la porte de l'Éducation Nationale et essuyé une dernière fois le tableau noir au début des années 70, faute d'avoir pu mener à bien, comme il en avait l'envie et la capacité, un projet pédagogique innovant utilisant l'audiovisuel, après une expérience réussie de télévision scolaire. Qu'à cela ne tienne, Jean-Pierre Biot a rebondi en créant, en 1974, un magasin d'artisanat photographique, sa passion de toujours, rue Carnot à Lure, un studio photo dont il a rapidement fait un haut lieu du portrait.
Son énergie et son contact facile l'ont aussi vite, porté à la tête de l'Union des Commerçants, Industriels et Artisans Lurons... l'UCIAL où il a relancé en 1987 la Foire de Lure, une vénérable dame qu'il a rajeunie, le temps de trois éditions sous son mandat. Comme si cela ne suffisait pas, Jean-Pierre Biot a pris, aussi, la direction des JSL, le foot luron. Avant de se lancer, à partir de 1990, dans un "gratuit" régional intitulé, "À la Cantonade", dédié aux artisans dont il dresse les portraits, textes et photos de l'entreprise.
La passion de l'écriture
Au tournant des années 2000, l'écriture a pris le pas sur tout le reste, en même temps que notre homme ouvre une nouvelle page dans sa vie : la retraite. Un moment-clé où l'on commence à mettre en ordre ses souvenirs et à regarder le temps présent à l'aune de celui qu'on a traversé…
" Mes 16 romans racontent mes 80 ans d'expérience", résume Jean-Pierre Biot, bon pied bon œil qui fêtera ses 81 ans au printemps prochain.
« J'ai commencé à écrire ce qui deviendra, "Nous les Ventes à Patates", sur mon enfance, rue Carnot, dans le monde rude mais tellement vivant et solidaire des "gens de peu" se souvient-il. Mais, après 50 pages, je n'ai pas été satisfait du résultat et je suis passé à l'écriture de "Maître d''École tout Simplement", dont le succès m'a encouragé. »...
Lure, les cités ouvrières de la rue Saint-Quentin, celles de Magny Vernois, mais aussi la campagne, celle des Vosges Saônoises, chères à Jean-Pierre Biot, ont ainsi nourri l'inspiration de plusieurs de ses romans, autobiographiques :
"L'amour en Culottes Courtes" ou "Noir et Blanc" ou encore "Comment ne pas perdre la tête"...
Une exception notable avec "Cher Papa" écrit à l'ombre des flamboyants de la Polynésie Française où il est parti enseigner en 1966, pour trois ans et à sa demande. Il découvre alors l'Autre, se découvre lui aussi dans ce miroir qui lui est tendu, bien loin de sa terre de connaissances et où il a laissé une fille dont il apprendra, plus tard, l'existence.
Mais l'instituteur est toujours là qui tient aussi la plume du romancier... il s'en éloigne, il y revient, comme dans ce dernier roman : "Dans un Grand Vent de Nous…"
L'École Normale... le premier flirt et ce premier "vrai poste" en 1963 : l'École des Grilloux sur le Plateau des Mille Étangs, pour trois années scolaires avant la Polynésie. Puis, à son retour, le Plateau à nouveau dont la beauté et la profondeur des paysages inspirent ici, à l'auteur, ancien élève de "Saint Joseph" - la catho de Lure -, de belles lignes sur la spiritualité dont il n'avait encore jamais orné ses romans.
Une nostalgie positive.
Et c'est de la nostalgie pour ces années où la France était plongée, confiante, dans les Trente Glorieuses et où "l'ascenseur social » dont l'instituteur était alors l'un des piliers, fonctionnait bien ?
"J'ai la nostalgie positive, répond Jean-Pierre Biot que les élèves lurons d'aujourd'hui connaissent pour ses interventions, sur la Laïcité et les Valeurs de la République. Celles-là même qui donnent tout son sens, justement à cette nostalgie qui l'habite.
"Dans un Grand Vent de Nous…"
Il ne faut pas manquer les pages où Jean-Pierre Biot raconte son arrivée aux Grilloux, dans l'école désertée, isolée, "hors du monde", à l'époque. Il y a du Pagnol version franc-comtoise ; une manière de raconter pleine d'images et d'esprit « populaire et documenté », comme aime à le qualifier l'intéressé dont le style et l'art du récit local - au sens le plus noble- n'a rien à envier à ceux d'écrivains régionaux comme Christian Signol, en Nouvelle Aquitaine ou Élise Fisher en Lorraine.
Son œil de photographe a aussi donné à Jean-Pierre Biot, un sens du découpage des scènes "prêtes à l'emploi" ! Ne manque que quelqu'un pour les tourner sur fond de paysages des Mille Étangs… Quel film ce serait !
Philippe Royer–Gaspard
Journaliste
PDG du journal: Les Affiches de la Haute-Saône
« Le pas de l’homme est court et ses années sont brèves. Mais la vie et l’œuvre de l’un s’ajoutent à la vie et à l’œuvre de l’autre comme l’abeille s’ajoute à l’abeille lorsque l’essaim se pend à la branche de l’olivier. Les Dieux relient ensuite les fragments, des fruits tirent les semences et préparent les moissons. »
Platon
Nous, les ventres à patates
Écrit par Jean Pierre Biot et promu sur France 2
17€- 225 pages - ISBN : 978-2-918883-36-4
Présentation:
Quelques mousserons, un quignon de pain, une plume de geai, une poignée de noisettes… Dans la musette de mon père, parmi ces miettes de vie, j’en ai trouvé des souvenirs ! Toutes les saveurs et les richesses d’un passé qui a oublié de refermer la porte en sortant.
Cette porte qui claque, le lait qui se sauve sur le feu, le givre sur les fenêtres, les chaussettes qui tombent, les gosses qui braillent... La vie !
Les taloches qui pleuvent, le père qui gueule, la mère qui pleure, le seau hygiénique derrière la porte... La vie !
Le « gibier de potence » né de qui ? né de quoi ? né de rien... Ces gens de peu, fils de personne... Ils ont aussi une histoire, celle des ventres à patates.
De 1939 à 1958... Le temps des possibles impossibles.
Les ouvrages de Jean-Pierre Biot
Écrivain régional populaire
Écrivain depuis maintenant 25 ans, Jean Pierre Biot est un « passeur d’émotions » grâce à ses ouvrages intimes.
Ancien "maître d'école"
Nommé en 1963, aux confins des Vosges, il découvre la vie rurale et ancestrale de cette petite parcelle de France
Une quinzaine d'ouvrages
L'auteur vous présente ses ouvrages : Maître d'école tout simplement, L'amour en culottes courtes, et tant d'autres.
Nouveauté !
Dans ce train, je laisse vagabonder mon âme et mon esprit au hasard de 81 ans de présence sur cette terre.
Une petite enfance comme dans un conte de fée, une ferme au bord d'une rivière, avec ma famille...
Mais quelle famille ? Une famille en kit, on a perdu le mode d'emploi pour l'assembler...
Et puis, la vie s'enfuit, s'évapore jour après jour laissant la place à l'amertume, aux frustations, aux désillusions...
Je me révolte. Je refuse d'accepter de suivre la pensée unique;
À vouloir pisser contre le vent... on mouille ses godasses!
Je m'en suis pris plein la gueule ! Je m'en fous... J'existe !
Et pourtaant, une vie simple...
Mon refuge, la solitude, le silence, immergé dans un romantisme salvateur, je veux être l'acteur de mes rêves d'infini... d'absolu...
À l'automne de ma vie, mon train s'arrête à la station "République". Je descends et pousse la porte de la
Franc-Maçonnerie... Un épilogue effarant... Un déluge de haine et de faux-culs !
"Comme des lyres, je tirais les élastiques
De mes souliers blessés, un pied près de mon coeur"
Ma bohème Arthur Rimbaud
